Je sais ton nom, par la terre, la lumière, par le
Je sais ton nom,
par la terre, la lumière,
par le lit des rivières.
Je sais ton nom,
quand le mal est autour,
par les forêts de glace.
Je grave ton nom,
dans le miel des légendes,
sur nos rêves qui passent.
Faut-il mourir avant,
de voir rougir les braise du temps?
Faut-il mourir avant,
simple rivière en mal d'océan?
Faut-il mourir avant,
ou encore se mentir en s'aimant?
Sourire amer,
ou l'exil ou l'adieu,
nos âmes sont de feu.
Au vent des mers,
le ciel est mort ce soir,
que pouvoir et que croire.
Les yeux fermés,
je sais que tu me gardes
nos désirs se regardent.
Faut-il mourir avant,
de voir rougir les braise du temps?
Faut-il mourir avant,
ou encore se mentir en s'aimant?
Faut-il mourir avant,
L'amour n'est-il pas roi insolent?
Faut-il mourir avant,
L'amour n'est-il pas loi innocent?
Serais je aveugle et sourd,
dans le val sans retour?
Faut-il mourir avant,
quant un regard suffit au serment?
Faut-il mourir avant,
avant la sève, avant l'enfant?
Se repentir en dedans,
quand le vent est déjà ouragan.
Peut-on choisir vraiment?
Se mentir ou s'aimer jusqu'au sang.
Ton nom est là
à la fin de la terre
au souffle des grandes pierres.